mercredi 30 janvier 2013

Najib Ghissassi : Artiste Figuratif de Fès

http://www.vosartistes.com/artiste/ghissassi-najib



Najib Ghissassi est né à Fès, en 1953, Ex professeur de sciences de la vie et de la terre
La pensée d'un homme est avant tout sa nostalgie "Albert Camus". L'artiste Najib Ghissassi est aussi l'un parmis ces hommes où l'émotionnel l'emporte sur le rationnel, le rêve prédomine le réel, et le passé surpasse le présent.
Dans son univers plastique, armé de couteaux, de pinceaux, ces doigts et de tout autre moyen de bord, l'artiste crée par une esthétique plastique audacieuse, un mouvement chaotique et agréable de la matière où s'incarne en symbiose une lumière qui semble provenir de profondeur, tantôt réparti, tantôt diffusée, où fustige tout en donnant une émotion de simplicité et de sobriété aux oeuvres.
Par une touche finale, Ghissassi stimule l'équilibre chromatique de l'oeuvre par une sorte de fil rouge de couleur vermillon, constituant l'empreinte de l'artiste.
GHIATI Mohamed, peintre et professeur d'arts plastiques.

D'une démarche maniériste, la peinture de Najib Ghissassi est chargée d'une puissance évocatrice lourde de symbolisme, note le critique d'art, Abdellah Cheikh, ajoutant que la référence au passé, à la nostalgie collective et au rêve, connotée par les lumières et les ombres portées, s'imprègne de références culturelles à peine voilées.

Pour ce critique d'art qui est également directeur d'un Webzine consacré aux arts plastiques «Maroc Culturel», l'interprétation des œuvres de cet artiste se fait à travers une lecture poétique suggérée par les détails et les fragments. Sa fascination pour l'esprit de la Médina de Fès lui fait adopter une iconographie empruntée à ce monde, une démarche hyper-figurative qui établit la jonction entre les pôles réalistes et expressionnistes de la peinture maniériste.
Najib Ghissassi enseigne les sciences naturelles au Lycée Touria Sekkat de Fès où il a vu le jour en 1953. Sa première exposition remonte à 2007.
Autodidacte, il ne revendique aucune appartenance à une quelconque école. Fort attaché à sa liberté, il dit que la toile prend forme lorsqu'il ressent un équilibre en son for intérieur entre lui et le sujet de l'œuvre.
Libre dans sa démarche artistique mais pas tout aussi autant quand il s'agit d'exposer puisqu'il déplore le fait qu'il existe toujours des difficultés qui empêchent bon nombre d'artistes peintres d'avoir droit de cité dans les galeries et ce, à cause, entre autres, de la vision mercantiliste qui prédomine dans le marché de l'art.
Dans son plaidoyer pour la promotion des arts plastiques, Najib Ghissassi regrette aussi la quasi-absence dans les télévisions publiques de programmes consacrés à la peinture, un art majeur qu'il considère comme le plus beau des arts mais qui malheureusement reste éternellement oublié.


  
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mardi 29 janvier 2013

Artiste Orientaliste (Maroc) : Martin Lindenau












Martin LINDENAU - Ecole Allemande - Né en 1948 à Weimar en Allemagne.
Membre de la Société des Auteurs d’Art Graphiques et Plastiques (http://fr.wikipedia.org/wiki/ADAGP)
(La Société des auteurs dans les arts graphiques et plastiques (ADAGP) est une société française de gestion des droits d'auteur, de droit privé, dans le domaine des arts visuels. Elle a été fondé en 1953 et représente actuellement près de 100 000 auteurs1, ce qui en fait la plus importante société dans son domaine au monde. Son directeur général est Marie-Anne Ferry-Fall.)
Amoureux fou de la lumière du sud, Martin Lindenau est né en 1948 dans les brumes du nord à Weimar en Allemagne. Peintre voyageur,il nous offre des voyages dans tous les pays méditerranéens inondés de soleil,puis nous emmène sur les côtes de France baignées de douceur de vivre dans une lumière plus nacrée. Il nous invite aussi dans les grands espaces Américains tout cela pour notre plus grand bonheur,avec talent et une grande sensibilité. A.G. 2012
Expositions :
• France : Paris , Lyon , Lille , Nice , Cannes , Saint Tropez , La Baule , Antibes , Biarritz , Monaco
• Suisse : Genève,
• USA : Miami (Palm-Beach), St Francisco, Los Angeles
• Allemagne : Berlin, Stuttgart, Saarbrücken
• Maroc : Tanger
• Emirats Arabes Unis : Dubaï
• Belgique : Knokke Heist, Bruxelles
Collections : Australie, USA, France, Allemagne, Suisse, Maroc, Italie, Angleterre, Autriche, Arabie Saoudite, Liban, St Barth. 

mardi 1 janvier 2013

Artiste Meriem Meziane

Artiste Meriem Meziane, Nu au brûle parfum

http://vosartistes.com/tableau/nue-au-brule-parfum-meziane Bonne Année 2013 ! :)

Meriem meziane est née en 1930 à farjana (melilia), au nord du maroc. Elle fait ses études classiques à larache, ville où son père avait le poste de général en chef de la région sous l'occupation espagnole avant de devenir, après l'indépendance, le premier maréchal de l'armée marocaine. autodidacte, elle fait sa première exposition en 1953 à malaga (espagne), puis expose dans différentes villes du maroc.
Elle entre ensuite à l'ecole des beaux-arts san fernando à madrid. en 1959, elle obtient le diplôme de professeur de dessin et de peinture. elle vit à madrid avec sa famille. Ses peintures nostalgiques puisent leurs thèmes dans les scènes typiques, l'architecture, les paysages du sud marocain, et plus particulièrement, ceux des régions du dadès, du ziz et du haut atlas.
Femmes parées de fleurs, bijoux traditionnels, hommes et femmes en activité agraire ou participant à des fêtes, mariées du sud ou de fès, peuplent le cadre traditionnel de ses toiles peintes dans un savant camaïeu dans lequel s'organisent les chromatismes dominants de bleu, de rouge et d'ocre. 106 x 75 cm signée en bas à gauche huile sur toile

Article paru dans Maroc hebdo, avril 2009 : 
L’une des grandes figures féminines de la peinture marocaine est disparue. Mériem Méziane est décédée le 29 mars 2009 à Madrid, à l’âge de 79 ans. Fille du maréchal Mohamed Méziane, elle est l’une des premières femmes arabes à avoir exposé ses oeuvres. Autodidacte, elle monte, en effet, sa première exposition en 1953 à Malaga, en Espagne, puis expose dans différentes villes du Maroc. Ces premières expériences réussies confirment son talent inné et la poussent à continuer sur sa lancée.
Elle entre, alors, à l’Ecole des Beaux-arts San Fernando, à Madrid, où elle obtient, en 1959, le diplôme de professeur de dessin et de peinture.
Dans son oeuvre, Meriem Méziane a su célébrer la beauté des paysages et le charme des habitants du Maroc.
Enchantement

Ses toiles évoquent l’enchantement des Milles et une nuit ou plus particulièrement des narrations hispano-musulmanes du Collier de la Colombe. Orient et occident se touchent, les figures surgissent des mosaïques romaines d’Afrique du Nord, l’art byzatin imprègne.
Ce n’est pas pour rien que José Rogelio Buendia, professeur d’histoire de l’art à l’université de Madrid, a désigné Meriem Méziane comme «une ambassadrice autorisée d’une culture tant proche et différente que nous avons à côté, celle d’un pays frère par l’histoire, la civilisation et le sang.»

Certes, nombreux peintres sont tombés amoureux des paysages marocains, mais Meriem Méziane, de par sa sensibilité artistique, sa formation académique, sa culture islamique et occidentale, a dessiné l’âme marocaine dans sa profondeur.

La Vista de Fes, datée de cette année, consacre la cité dans sa grandeur tant spirituelle qu’humaine. Ses minarets et ses mosquées verts malékites surplombent l’or des paisibles bâtiments civils alors que les obscurs cyprès apportent le contrepoint émotionnel et nostalgique.

Le coup de pinceau fascinant de Meriem Méziane fait aussi découvrir les prodigieuses kasbah rougeâtres des vallées de l’Atlas: Dadés, Ziz, Aït Benhaddou. Mais, pas seulement. Il immortalise l’identité de la femme d’Afrique du Nord, perpétue ses habitudes, déploie ses toilettes et ses bijoux et magnifie un passé glorieux. 
Meriem Méziane a décrit les femmes de la vallée du Magdaz au moment où elles se préparent pour assister à la fête du mouton (Aïd El Kébir). Elle dévoile, ainsi, leur costume traditionnel et leur parure cérémoniale, particulièrement, le Talgamut. Ce bijou du Haut-Atlas central à décor émaillé vert, rouge et jaune composé des pièces de monnaie couvrant le front.

Comme un explorateur des âmes et des coeurs, Meriem Méziane s’est tracé une vocation d’anthropologue. Une sorte de sondeuse et un témoin de son temps.
Avec sa disparition, c’est un pan de l’histoire picturale marocaine qui s’en va.