mercredi 21 mars 2012

Artiste Ghattas Abdelkarim

http://www.vosartistes.com/tableau/oeuvre-1-ghattas

Né le 8 avril en 1945 à Casablanca, Abdelkrim Ghattas est professeur à l'Ecole supérieure des Beaux-arts de Casablanca. Artiste peintre ayant exploré abstraction et figuration, il est aussi membre de l'Association marocaine des arts plastiques (AMAP). Il débute sa vie artistique en intégrant l'Ecole des Beaux-arts en 1964 de Casablanca avant de partir en 1968 à Paris pour y compléter ses études. Artiste aux multiples facettes, Ghattas propose une œouvre exceptionnelle mariant quête identitaire et préoccupations universelles. Très marqué par son père et par sa ville natale Casablanca, il ne cesse de peindre la mer et l'horizon dans tous leurs états. C'est sa façon de leur rendre hommage tout en extériorisant émotion et visions. Passionné, profondément émotif et la sensibilité à fleur de peau, Ghattas est réputé pour la poésie de son pinceau et la grande technicité de son travail. Ses fresques ont orné les murs d'Asilah, d'Agadir, de Casablanca et de Salé. Il a déjà participé aux concours internationaux de sculpture sur neige aux États-Unis et au Canada. 




jeudi 15 mars 2012

Artiste Boussaboune : Figuratif extrême !


Le peintre M'hamed Boussaboun est né au Douar (Ighil Noughour), province de Taroudant au sud du Maroc. Depuis sa tendre enfance, il a débuté sa vie de peintre en observant ses semblables vivant au sein d'une nature rude et omniprésente. Il a commencé à s'initier dans l'art du dessin avec ses propres moyens. M'hamed s'est pris de passion pour les formes et les couleurs en poussant chaque jour un peu plus la technique.

Les objets, au début, n'étaient que formes floues pour lui. Il a appris à creuser l'espace, à travailler les aplats, à donner vie aux visages, en sachant capturer ces instants où le regard fatidique et impassible semble basculer vers une beauté sereine et impalpable.

C'est en arrivant à Rabat que s'est développé son sens de la créativité. Sa présence dans la capitale lui a permis de s'approcher des artistes.

     

lundi 5 mars 2012

Jean Gaston Mantel : professeur à Rabat au lycée Gouraud en 1946

La Danse de La Guedra par Mantel
Il a étudié la peinture à l’École des Beaux-Arts de Paris.
En 1936, il obtient le prix de la Société nationale des beaux-arts qui lui permet de séjourner un an au Maroc. Il s’installe à Rabat dans un atelier mis à la disposition des lauréats dans laKasbah des Oudayas et travaille à Meknès aux côtés de Mattéo Brondy (1866-1944). De retour dans sa ville natale en 1937, il présente son travail et pose sa candidature pour un poste de professeur de dessin au Maroc qu’il obtient à Rabat aux collèges des Orangers. Contraint de regagner la France durant la Deuxième Guerre mondiale, il s’empresse de retourner au Maroc en 1946 et est nommé professeur à Rabat au lycée Gouraud.
Il est l’auteur de nombreuses affiches pour promouvoir le tourisme marocain et réalise plusieurs diaporamas et panneaux décoratifs : des panneaux longs de plus de dix mètres pour l’hôtel Hilton à Rabat, et des décorations pour le ministère du Tourisme représentant les fêtes marocaines : les danseuses de l’Atlas, les Moussems ou les Haouachs, autant de thèmes qui font partie de ses sujets favoris comme les fantasias et la Kasbah des Oudayas …. Surplombant les quartiers, survolant les calèches, ou se postant face aux naseaux des chevaux, c’est dans la perspective inattendue utilisée par Mantel que réside toute l’originalité de son œuvre.

  


Artiste Peintre Abdelkhalek Krouni


De l'expressionnisme au surréalisme
Expressionniste, surréaliste ou tout simplement artiste? Abdelkhalek Krouni ne saura pas répondre à cette question. Il se contentera de vous regarder et de sourire. Histoire de vous dire que c'est à vous de trouver la ou les réponses à votre question. A travers, bien sûr, ses toiles.

En fait, Abdelkhalek Krouni est de ces plasticiens qui vous diront qu'il ne privilégie pas une école à une autre, qu'il ne préfère pas une forme d'expression à une autre. Il se contente de se laisser guider par les touches de ses pinceaux pour traduire, interpréter ce qui lui passe par l'esprit. Cela peut être une belle femme, un jeune enfant à l'école coranique ou encore un fauconnier des Kouassems dans la région d'El Jadida (Article paru dans l'économiste et dans MaghPress)